Pepin Design

at 1472 Rue Notre Dame Centre, Trois-Rivières , G9A 2J3 Canada

J'essaie donner au vêtement une âme, un caractère unique, un style qui colle à la peau, une deuxième peau. - Réjean Pépin

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Pepin Design
1472 Rue Notre Dame Centre
Trois-Rivières , QC G9A 2J3
Canada
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P: 819-841-2084
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http://www.pepin-design.com

Description

Après 30 années, je suis toujours aussi passionné et crois que le vêtement est important dans la vie de l'être humain. J'essaie de lui donner une âme, un caractère unique, un style qui colle à la peau, une deuxième peau ! Je m'efforce de ne pas prendre toute la place mais de redonner un équilibre visuel et de la dignité aux créatures merveilleuses que nous sommes. Réjean Pépin Nous distribuons nos vêtements dans plus de 10 boutiques à travers le Canada. Historique Issu d'une grande famille de 12 enfants, très pauvres, nous vivions à la campagne, où les maisons à louer étaient grandes et pas trop dispendieuses. Là, nous vivions, jours après jours, avec les maux et les biens d'une grande famille et toute la cohorte de souris et de rats qui festoyaient dans les plafonds. Je m'en rappelle, c'était hier ; je les entends encore courir dans les plafonds pas isolés de ma chambre. Le seul chat que nous avions n'avait pas le droit d'entrer dans la maison et pourtant, le "party" était à l'intérieur. Je me rappelle un dimanche matin où l'on essayait d'entrer, 10 ou 12 dans la même voiture pour se rendre à la messe. Le dimanche était pour moi une très mauvaise journée car je détestais la messe ; l'homme à l'avant parlait une autre langue et ne semblait pas savoir exactement ce qu'il voulait : debout, assis, à genou, et on recommence... et tous l'écoutaient et obéissaient à ses "caprices". Mais moi, dans ma tête d'enfant de 5 ou 6 ans, je trouvais bizarre que les gens aiment se faire manipuler comme ça. Après tout, on disait qu'il essayait de nous faire la morale ! Qui était-il, lui, l'homme à la grande robe colorée ? Il me semblait un peu menteur et profiteur car, disait-il en levant une coupe, "Buvez-en tous" et il buvait tout seul... Je l'ai observé plus tard, à l'âge de 12 ans, quand je suis devenu servant de messe malgré moi. On avait déménagé en face de l'église après la mort de mon père et cela faisait l'affaire du curé : il n'avait qu'à traverser la rue et j'étais son dépanneur (servant de messe). C'est là que je l'ai vu se lécher les babines après sa coupe de vin. À ce moment, j'ai appris quelque chose : le vin devait être très bon, 2 messes par jour ne semblaient pas pour lui un très grand fardeau à boire... Bon, revenons à mon plus jeune âge. Un dimanche matin, après que l'on essayait d'entrer dans la Pontiac 1960 et que certains s'efforçaient d'entrer en deuxième rangée sur le banc arrière (vous pouvez vous imaginer l'ambiance et la frustration), j'ai eu une bonne idée que j'ai aussitôt proposée à ma mère : une tarte aux fraises ! "Oui maman, je vais aller cueillir des fraises au bout du champ et au souper, on aura un bon dessert. Si tu veux bien le préparer, moi, je m'occupe des fraises !" " Bon, répondit ma mère, prends-toi un gros plat de plastique et va au bout du champ." J'étais très content, d'abord, je n'aurais pas à subir ce voyage en deuxième rangée assis sur les genoux d'un frère aîné, ni devoir écouter pendant une heure cet homme aux paroles obscures et à la grande robe colorée. J'étais très content, je vivais de grandes émotions : une mission spéciale à accomplir ! Je marchais dans les champs seul et heureux, je me sentais tellement libre ! J'admirais la beauté de ces plantes, à mon rythme et mes yeux étaient remplis de ces merveilles : le foin, les fleurs de toutes les couleurs, l'herbe verte, toute cette végétation qui semblait danser sous la musique du vent. J'étais émerveillé et la liberté que je ressentais était pour moi une première expérience qui a marqué mon âme. Arrivé aux "talles" de fraises, je commençais à remplir ma mission. Comme je trouvais les fraises petites et le plat gros ! Une dans le plat, une dans la bouche, et le temps passait jusqu'à l'arrivée de quelques abeilles qui me faisaient très peur. J'avais la chair de poule et je pensais qu'elles me tueraient, je les voyais comme des ennemis et il me semblait qu'il y en avait partout ! Finalement, je suis rentré en courant à la maison, le plat à moitié vide. J'expliquais tout à ma mère qui comprenais que je venais de vivre une terrible expérience dans le camp ennemi. Mon contact avec la nature à évoluer et je suis devenu amoureux fou de l'espace, des champs et des bois. D'ailleurs, nous avons pris l'habitude, quelques amis et moi, d'aller à la forêt pour y fumer des racines d'arbres. Je revenais à la maison avec des provisions plein les poches (ne le dites à personne, c'est un secret et je ne voudrais pas trahir mon ami qui m'a entraîné dans cette habitude). Le Déménagement au village Par la suite, la mort de mon père a changé ma vie. Cependant, la forêt a toujours été un sujet de repos et j'ai continué d'y aller à toutes les semaines pendant des années, je ne sais pas pourquoi, mais la forêt m'attirait. J'aimais la solitude, la paix que me procurait ce merveilleux endroit. Je ne le savais pas alors mais j'étais un passionné de la beauté. Des années passèrent, puis un soir d'hiver de grand froid où j'aimais aller marcher dans la nuit, je m'éloignais du village pour aller admirer les étoiles filantes et j'ai réalisé que j'avais un problème : le froid, que je ne pouvais plus supporter ! J'avais le visage gelé et je devais rentrer à la maison. Mais le froid revenait malgré ma tuque de laine ce qui m'empêchait d'assister à ce spectacle grandiose.. J'ai décidé alors de régler ce problème : je suis parti vers la grande ville pour acheter un chapeau chaud... mais je ne les aimais pas et de plus, ils coûtaient très cher ! Après de longues réflexions, j'ai décidé de me rendre "sur le pouce" à une tannerie à 50 km de chez moi et d'acheter une peau de cuir. De retour à la maison, j'ai réfléchi sur ma future confection... Et voilà, j'étais totalement excité, les émotions à fleur de peau ! J'étais en train de découvrir un autre monde : la passion ! Ma jeune sœur qui me voyais aussi passionné s'est intéressée à mon projet et m'a conseillé de sortir la vieille machine à coudre de ma grand-mère qui était au grenier. Mireille me conseillait de ne pas couper la peau en premier mais plutôt de me faire un patron d'abord, mais moi, tout excité que j'étais, j'ai sauté les étapes et commencé à tailler cette belle peau couleur tan... Après quelques heures, il en est sorti un chapeau de clown. En me le mettant sur la tête, on a bien ri ma sœur et moi. Ma deuxième expérience fut un manteau que j'ai fait à la main avec des lanières de cuir et encore là, j'ai bien ri car il était trop petit. Je l'ai finalement donné à une amie... Mais le plus important, c'est qu'à travers ces expériences, j'avais découvert la passion au travail et cela, je ne pouvais plus m'en passer. L'emploi que j'occupais à cette période-là était très ennuyant pour moi et je me rendais travaillé à contrecœur. Le temps passait et, environ 4 à 5 mois plus tard, je me suis retrouvé dans une école puis dans un atelier de fourrure. Par la suite, j'ai usé les bancs de plusieurs écoles pour apprendre le design, la coupe à plat et tout ce qui concerne la haute couture. Durant cette période, j'avais mon petit atelier de fourrure dans le quartier. Là, j'y ai fait la connaissance de M. Goodman et il portait bien son nom. Il était un homme très généreux et pendant près de 8 ans, il m'a enseigné tous les secrets de la fourrure. Je lui suis très reconnaissant, cet homme très âgé avait une expérience unique. J'ai travaillé 10 ans comme designer, offrant mes services aux plus grandes boutiques de fourrure de Montréal et plusieurs autres de l'ouest et de l'est du Canada. Toujours autant et même plus passionné par les beaux manteaux stylés, après 15 ans, je décidais de me faire une collection personnelle que je vendais dans plusieurs boutiques et que je présentais aussi à plusieurs Salon des Métiers d'Arts (Toronto, Ottawa, Montréal, Québec, Trois-Rivières, Calgary et bien d'autres endroits). Où j'en suis aujourd'hui ? Après 30 années, je suis toujours aussi passionné et crois que le vêtement est important dans la vie de l'être humain. J'essaie de lui donner une âme, un caractère unique, un style qui colle à la peau, une deuxième peau ! Je m'efforce de ne pas prendre toute la place mais de redonner un équilibre visuel et de la dignité aux créatures merveilleuses que nous sommes. Réjean Pépin

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Pepin Design is Trois-Rivières based place and this enity listed in Women's Clothing Store category. Located at 1472 Rue Notre Dame Centre QC G9A 2J3. Contact phone number of Pepin Design: 819-841-2084

Shopping & Retail category, Trois-Rivières

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